Le gazoduc Nigeria-Maroc

Le gazoduc Nigeria-Maroc
سياسة / الجمعة 01 نوفمبر 2024 12:29:03 / لا توجد تعليقات:

Le gazoduc Nigeria-Maroc prévu pour acheminer le gaz d'Afrique de l'Ouest vers l'Europe, est soutenu par les colossales réserves gazières du Nigeria et les importantes découvertes de gaz en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Mauritanie.

Les études de faisabilité et d'ingénierie ont été réalisées, et la construction devrait commencer en 2024.

Ce gazoduc Nigéria-Maroc d'une longueur d'environ 5700 km, sera le prolongement de celui de la CEDEAO. Il a une capacité prévue de 46 pouces pour permettre l'évacuation des ressources gazières des pays de la région.

Les réserves de la région, notamment celles du Nigeria, sont importantes, mais faiblement exploitées.

Les récentes découvertes de gaz en Côte d’Ivoire, au Sénégal et en Mauritanie renforcent la nécessité de ce projet. Une fois réalisé, le gazoduc aura des retombées économiques et sociales sur les pays de la région. Il va contribuer à l'électrification, à la création d'emplois et au développement économique.

Le projet est, pourtant, soutenu par 13 pays et est considéré comme un axe structurant pour l’Afrique de l’Ouest.

Quel impact a le gazoduc Nigéria-Maroc sur les économies des pays impliqués?

Une fois achevé, le gazoduc fournira du gaz à tous les pays de l'Afrique de l'Ouest. Il  permettra, notamment, la création d'une infrastructure qui contribuera à l'amélioration des conditions de vie des populations. Il permettera l'intégration des économies de la sous-région et l'atténuation de la désertification.

La construction du gazoduc est en cours et devrait établir un record. En effet, il constitue le plus long gazoduc offshore du monde.

Ce méga-projet, promu à la fois par le roi Mohammed VI du Maroc et le président nigérian Muhammadu Buhari, est en cours depuis des années.

La conception, la construction et l'exploitation sont assurées par plusieurs entreprises réputées pour leur expertise, telles que la société Worley.

En termes d'investissement, la Nigerian National Petroleum Company Limited (NNPCL) s'est engagée à investir 12,5 milliards de dollars. Ce montant va porter  sa participation à 50% dans ce projet historique.

Ce financement conjoint avec l'Office national des hydrocarbures et des mines (ONHYM) contribuera à l'amélioration des conditions de vie des populations. Il assurera l'intégration des économies de la sous-région et l'atténuation de la désertification.

Comment le gazoduc Nigéria-Maroc va-t-il affecter les industries locales dans les pays traversés?

Le gazoduc Nigeria-Maroc est un méga projet structurant qui sera bénéfique pour les pays traversés. Les avantages économiques et sociaux sont nombreux :

  • Amélioration de l'économie : Les pays traversés par le gazoduc bénéficieront d'un essor économique important. Une augmentation de leur niveau de vie et une satisfaction des besoins en gaz des ménages.
  • Développement des industries locales : Le gazoduc stimulera l'activité économique dans les secteurs de l'énergie, du pétrole et du gaz. Il créera des emplois et contribuera au développement des infrastructures locales.
  • Réduction de la dépendance au torchage : Le gazoduc permettra d'éliminer la pratique industrielle du torchage du gaz et réduira les émissions à effet de serre.
  • Intégration régionale et stabilité : Le gazoduc favorisera l'intégration africaine, contribuera à la stabilité et au développement économique des pays traversés.
  • Coopération internationale : Le projet est porté par 13 pays, avec la participation de plusieurs entreprises privées et publiques.
  • Diversification des sources d'approvisionnement : Le gazoduc permettra à l'Europe de diversifier ses sources d'approvisionnement en gaz, réduisant ainsi sa dépendance aux importations de GNL.

Quels sont les nouveaux champs gaziers découverts en Côte d'Ivoire, Sénégal et Mauritanie et qui vont rallier le gazoduc Nigeria-Maroc?

Voici quelques-uns des gisements découverts dans ces pays :

  • Côte d'Ivoire : Le gisement Baleine, découvert en septembre 2021, est estimé à 3300 milliards de pieds cubes de gaz naturel. La production gazière devrait atteindre 140 millions de pieds cubes par jour (Mpc/j) à l'horizon 2026. Il atteindra 200 Mpc/j lors de la troisième phase de développement de ce gisement en eau profonde.
  • Sénégal et Mauritanie : Les importants réserves de gaz découvertes ces dernières années vont entrer en phase de production début 2024. Il s'agit d'abord du gisement Singomar, un gisement pétrolier renfermant plus de 70 milliards de mètres cubes de gaz récupérable.
  • Ensuite, il y a le gisement Yakaar-Téranga dont les premières évaluations des réserves sont estimées à environ 1400 milliards de mètres cubes. Les premiers mètres cubes de gaz de ce projet sont attendus d'ici 2027 avec l'objectif d'extraire 550 millions de pieds cubes de gaz par jour.
  • En plus, le Sénégal et la Mauritanie exploitent en commun un important gisement gazier situé au large à cheval sur la frontière entre les deux pays. Le gisement Grand Tortue Ahmeyim, avec des réserves estimées à 1400 milliards de mètres cubes. 560 milliards de mètres cubes de gaz récupérables, devrait entrer, vraisemblablement, en production en 2024.

Où en sont les travaux à l'heure actuelle pour le gazoduc Nigéria-Maroc?

Les études de faisabilité et d'ingénierie ont été réalisées, et la construction devrait commencer en 2024. Le gazoduc, d'une longueur d'environ 5700 km, sera le prolongement de celui de la CEDEAO. Il est doté d'une capacité prévue de 46 pouces pour permettre l'évacuation des ressources gazières des pays de la région.

Les réserves de la région, notamment celles du Nigeria, sont importantes, mais faiblement exploitées.

Quel est le coût estimatif pour le gazoduc Nigéria-Maroc?

Le coût du projet, estimé à 25 milliards de dollars, est jugé rentable, et le Nigeria s'est engagé à investir 12,5 milliards de dollars. Le projet est soutenu par 13 pays et est considéré comme un axe structurant économiquement pour toute l’Afrique de l’Ouest.

La Nigerian National Petroleum Company Limited s'est engagée à investir 12,5 milliards de dollars pour obtenir une participation de 50% dans ce projet historique. Ce gazoduc, une fois achevé, établira un record en tant que plus long gazoduc offshore du monde.

La NNPCL et l'ONHYM financent conjointement ce projet, qui reliera le Nigeria au Maroc. Le gazoduc, qui est déjà à la phase 2 de l'étude d'avant-projet détaillé, est en cours d'évaluation de l'impact environnemental et d'enquêtes sur les droits de passage.

Il s'agit, donc, d'un projet d'une envergure sans précédent, qui permettra de tirer parti des énormes réserves de gaz naturel du Nigeria. Ces réserves sont estimées à plus de 200 milliards de pieds cubes. Potentiellement, elles arrivent jusqu'à 600 milliards de pieds cubes.

Ce projet stratégique est soutenu par 13 pays, dont le Nigeria, le Bénin, le Togo, le Ghana, la Côte d'Ivoire, la Sierra Leone, le Liberia, la Guinée-Bissau, la Guinée, le Sénégal, la Gambie, la Mauritanie et le Maroc.

La construction du gazoduc, qui reliera économiquement ces pays, est en cours et devrait établir un record en tant que plus long gazoduc offshore du monde, couvrant environ 7 000 km.

Comment le gazoduc Nigéria-Maroc va-t-il affecter les industries locales dans les pays traversés?

Le gazoduc Nigeria-Maroc est un méga projet structurant qui sera bénéfique pour les pays traversés. Les avantages économiques et sociaux pour sont nombreux :

  • Amélioration de l'économie : Les pays traversés par le gazoduc bénéficieront d'un essor économique important. Il favorisera une augmentation de leur niveau de vie et une satisfaction des besoins en gaz des ménages.
  • Développement des industries locales : Le gazoduc stimulera l'activité économique dans les secteurs de l'énergie, du pétrole et du gaz. Il permettera la création des emplois et contribuera au développement des infrastructures locales.
  • Réduction de la dépendance au torchage : Le gazoduc permettra d'éliminer la pratique du torchage du gaz et réduira les émissions à effet de serre.
  • Intégration régionale et stabilité : Le gazoduc favorisera l'intégration africaine et contribuera à la stabilité et au développement économique des pays traversés.
  • Coopération internationale : Le projet est porté par 13 pays, avec la participation de plusieurs entreprises réputées et financé par des investissements privés et publiques.
  • Diversification des sources d'approvisionnement : Le gazoduc permettra à l'Europe de diversifier ses sources d'approvisionnement, réduisant ainsi sa dépendance aux importations de GNL.

En somme, le gazoduc Nigeria-Maroc aura un impact positif sur les industries locales dans les pays traversés. Il va transformer le pouvoir de leur économie, en stimulant le développement et en contribuant à la réduction des émissions à effet de serre.

Quels sont les nouveaux champs gaziers découverts en Côte d'Ivoire, Sénégal et Mauritanie?

En Côte d'Ivoire, Sénégal et Mauritanie, de nouveaux gisements gaziers ont été découverts. Leur exploitation augmentera l'intérêt de ces pays pour la réalisation du gazoduc.

Voici quelques-uns des gisements découverts dans ces pays :

  1. Côte d'Ivoire : Le gisement Baleine, découvert en septembre 2021, est estimé à 3300 milliards de pieds cubes de gaz naturel. La production gazière devrait atteindre 140 millions de pieds cubes par jour (Mpc/j) à l'horizon 2026. 200 Mpc/j lors de la troisième phase de développement de ce gisement sera opérée en eau profonde.
  2. Sénégal et Mauritanie : Les importants réserves de gaz découvertes ces dernières années vont entrer en phase de production début 2024. A ce niveau, trois importants gisements gaziers vont entrer en production en 2024. Il s'agit d'abord du gisement Singomar, un gisement pétrolier renfermant plus de 70 milliards de mètres cubes récupérables.
  3. Ensuite, il y a le gisement Yakaar-Téranga dont les premières évaluations des réserves sont estimées à environ 1400 milliards de mètres cubes. Les premiers mètres cubes de gaz de ce projet sont attendus d'ici 2027. L'objectif est d'extraire 550 millions de pieds cubes de gaz par jour.
  4. En plus, le Sénégal et la Mauritanie exploitent en commun un important gisement gazier situé au large, à cheval sur la frontière entre les deux pays. Le gisement Grand Tortue Ahmeyim, avec des réserves estimées à 1400 milliards de mètres cubes.

Mohammed Amili

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